La fille d'en face

Une nouvelle année est synonyme d'espoir.

On se dit qu'on pourra changer, qu'on pourra faire des projets, et améliorer notre vie.

On fait une liste de bonnes résolutions qu'on le veuille ou non. Dans notre tête ou sur papier. Des choses qu'on aimerait faire, être, tenir.

Mais finalement on continuera comme on l'a toujours fait, plus ou moins.

Et on repense au passé, on retourne en arrière, voit toutes ces choses que l'on a accompli, que l'on a raté; on se jure de ne pas recommencer les mêmes erreurs, et de faire en sorte de ne jamais regretter.

Mais la nature humaine est ainsi faite, on refera certaines de nos erreurs, on regrettera certaines choses. On ne peut lutter contre ça. Mais on espère quand même réussir à lutter un peu.

Alors on avance dans cette nouvelle année, pleine d'espoir, et en même temps de lassitude; en espèrant qu'elle sera meilleure que la précédente, mais en se disant qu'elle ne sera pas si différente finalement.

On souhaite une bonne année à beaucoup de monde, on sourit, on est plein de bonnes intentions et on espère sincèrement que chacun trouvera sa place, aura ce qu'il désire pour le mener un petit peu à ce bonheur complet intouchable.

______________ Et une nouvelle année qui commence, espèrons qu'elle sera bonne, comme nous savons si bien le faire.

MAIS ON S'EN FOUT DE TA LIFE; PAUVRE FILLE.

Homme qui se plaint, homme qui ne pense avant tout qu'à lui, homme nombriliste, homme égocentrique. Moi je, moi j'ai.

Homme qui n'est jamais content, homme qui veut toujours plus, homme qui n'a jamais assez. Moi je, moi j'ai.

Homme qui vit pour lui, homme qui ne pense qu'à lui.

Homme qui a des enfants pour son bonheur personnel, homme qui n'aime pas être seul, homme qui veut tout et ne donne rien. Moi je, moi j'ai.

Bonheur personnel, ambition personnel, jalousie et envie. Moi je veux, moi j'ai.

Je critique, mais MOI JE suis comme tout le monde.

Comme si il avait emmené une partie de moi avec lui; qu'il s'était incrusté dans mon corps, mon âme et ma peau.

Il ne se passe pas un jour sans que je ne pense à lui; sans que je ne refasse le film de notre histoire, imaginant une autre issue, inventant une fin nouvelle qui pourrait se produire demain ou dans 10 ans.

Je vis dans la certitude que nous sommes faits pour nous retrouver un jour.

De son côté je ne sais ce que réellement j'ai été pour lui car à présent je n'ai le droit qu'à son indifférence, du "j'm'en-foutisme" ou une rancoeur coriace dûe à la peine irréversible que je lui ai causé de m'avoir trop aimé ?

Je ne sais pas ce que l'avenir nous réserve, je laisse à son bon soin de décider de notre fin ou de nos fins...

Une jeune fille, tout ce qu'il y a de plus simple.
Je fais mes études. J'ai envie de changer le monde, une envie de décrire le monde dans lequel on vit.
Fervante admiratrice de Frédéric Beigbeder et de sa vision de la vie, je ne peux être totalement blasée de mon existence.
J'attends plus de la vie. Je veux plus. Entourée de ma famille, et des amis, je me rends compte actuellement de ceux qui restent, ceux qui partent, ceux avec qui la vie ne sera plus la même.
Des gens qui s'éloignent, mais présents malgré tout (ou pas). C'est ça la vie après tout.
J'adore le cinéma, j'ai d'ailleurs peut être vu trop de film, ou lu trop de roman pour penser que je suis capable de faire quelque chose de particulier de ma vie.
Mais après tout qui n'en a pas envie ?

Un jour. Un jour je me suis dit : Souris, souris à la vie, et la vie te sourira. Je ne cesse de sourire, sans pour autant avoir une vie extraordinaire. Une vie qui me convient pourtant, en attendant, en attendant de faire autre chose.

QUI VIVRA VERRA.